Hyundai progresse fortement dans le marché automobile européen

Le mois de novembre a été une fois de plus désastreux pour le marché automobile, qui se situe désormais au niveau de 2020. Au milieu de ce maelström, un fleuron : Hyundai, qui a affiché une croissance exceptionnelle par rapport à toute autre firme généraliste.

Pourrait-on faire pire que 2020, qui fut l’une des pires années pour le secteur automobile depuis longtemps ? En janvier dernier, au début d’une année de reprise, les constructeurs ne pouvaient envisager de répondre à cette question par l’affirmative. Pourtant, au vu des problèmes auxquels nous sommes confrontés, l’automobile est incapable de remplir sa mission. Des pénuries de composants, des voitures de plus en plus chères en raison d’une électrification très onéreuse, et un marché de l’occasion qui, de fait, est en train de disparaître, sont les éléments d’une reprise robuste et durable pour l’achat d’une nouvelle voiture.

Le cas de Hyundai

Une seule case du tableau est verte : celle du groupe Hyundai. En Europe, le Coréen a vendu plus de 70 000 véhicules à la fin novembre, se rapprochant ainsi du groupe Renault. Les explications de ce succès impressionnant sont nombreuses : Hyundai et Kia ont probablement mieux résisté que d’autres à la crise des semi-conducteurs (leur proximité avec les constructeurs coréens a pu les aider), et surtout, leur catalogue comprend depuis longtemps une pléthore de motorisations et d’énergies pour répondre à tous les besoins : thermique, hybride, hybride rechargeable, électrique, et même, de façon anecdotique, hydrogène. Les produits sont généralement bien positionnés, notamment en électrique avec la nouvelle plateforme E-GMP, qui est appelée à se démocratiser : la firme Hyundai n’exclut pas un futur modèle basé sur cette plateforme, ainsi que sur le marché du Kona. Tous ces efforts ont permis d’atteindre une part de marché de plus de 4% en Allemagne : le groupe Hyundai est actuellement le premier importateur d’automobiles outre-Rhin.