Essai Skoda Octavia RS Combi

Alors que la plupart des constructeurs automobiles réduisent leur offre, ce n’est pas le cas de Skoda, et l’Octavia 2021 conserve toutes ses variantes et en ajoute d’autres. La variante break TDI 200 à transmission intégrale de la populaire Octavia RS en est une excellente illustration.

Depuis 2004, Skoda propose deux variantes atypiques dans sa gamme : l’Octavia Scout, qui a une vie plus aventureuse d’une part, et une Octavia RS palpitante d’autre part. Sur ce quatrième modèle, il y a des rôles qui sont bien définis et d’autres qui ne le sont pas. La version essence 150 cv de l’Octavia Scout sans 4WD est maintenant disponible.

La RS dispose également d’une version hybride, qui comprend un moteur thermique rechargeable et une transmission à quatre roues motrices avec le puissant 2.0 TDI 200 (avec un total de 245 ch mais différent du 2.0 TSI 245, qui est toujours 100% thermique). Le dernier attelage arrière de notre véhicule d’essai a été conservé, ce qui en fait le plus cher de la gamme Octavia.

Prix Octavia RS Combi

Le coût total de l’Octavia RS TDI 200 DSG, y compris la taxe et tout équipement optionnel, est indiqué ci-dessous. La variante essence TSI 245 coûte environ 100 £ de plus mais doit payer au moins 1 100 € d’écotaxe en raison d’une différence de prix entre les deux modèles.

La RS diesel est la voiture la plus intéressante à acquérir… avant d’être équipée de la transmission intégrale : 2 500 € et plus en plus par rapport à la version 4 x 2. Le prix final est bien positionné dans la catégorie (voir ci-dessous dans la section Compétition) et est également acceptable grâce à l’équipement de série complet.

La liste est longue, mais il est facile d’ajouter quelques alternatives souhaitables. Il y a le charmant toit ouvrant panoramique (1 100 €), l’affichage tête haute apaisant (670 €), les connexions 230V et USB utiles à l’arrière (260 €), la technologie de conduite semi-autonome pertinente (240 €) et, bien sûr, l’indispensable plancher de coffre à deux niveaux (dont nous parlerons plus tard).

Au volant

Les sièges baquets de l’Octavia RS, la position de conduite peut-être basse et le volant en cuir perforé qui épouse la forme du corps respirent la distinction lorsqu’ils accueillent le conducteur. Elle exige cependant deux petits rites après chaque démarrage.

La solution consiste à désactiver l’agaçant assistant de maintien de voie, qui vibre entre des ajustements de voie sauvages et des bips stridents si le conducteur ne maintient pas une distance de sécurité avec le véhicule qui le précède. La deuxième option consiste à passer en mode de conduite individuelle, ce qui vous aura permis de désactiver au préalable ce bruit synthétique distrayant du moteur lors de l’accélération.

En mode Sport (qui améliore également la réponse de l’accélérateur, la gestion de la boîte de vitesses, l’assistance à la direction et la suspension pilotée en option), ce bruit artificiel rauque sort moins de l’ordinaire qu’en mode Normal. Il exagère le son agricole du diesel à chaque petite touche de l’accélérateur, même à vitesse constante sur des autoroutes plates. Voyons quels sont les réglages permettant d’améliorer l’agrément de la Skoda Octavia.

La personnalité du moteur est plus agressive en mode Sport, avec une réponse plus rapide de l’accélérateur et une meilleure puissance à bas régime. La boîte de vitesses a été programmée de la même manière, le TDI restant en dessous de 1 800 tr/min en fonctionnement normal.

De l’autre côté, la direction et la suspension sont toutes deux en mode Normal, et chacune excelle à sa manière : la direction progressive rend la voiture plus agile dans les rues de la ville ou sur les routes sinueuses, tandis que la suspension filtre correctement les irrégularités. Les roues de 18 pouces de série sont préférables, et un haut de 19 pouces fera presque certainement la différence.

La personnalité de l’Octavia RS se révèle une fois qu’elle a été correctement réglée. Le souffle de son moteur, qui assure une accélération rapide sans délivrer d’émotions folles, la rapidité de sa boîte de vitesses à double embrayage, qui élimine toute rupture de charge lors de l’accélération, et l’efficacité de sa transmission intégrale, qui supprime toute hésitation au moment d'”ouvrir” à la sortie d’un virage en épingle à cheveux ou d’aborder une colline enneigée avec des pneus appropriés

Les kilomètres défilent rapidement au volant de l’Octavia RS diesel, et on se demande ce qui pourrait ralentir cet infatigable voyageur. Le ravitaillement en carburant ? Pas du tout : malgré un réservoir de 55 litres qui maintient la consommation de carburant en dessous de 6,5 litres aux 100 kilomètres, le TDI restera l’ami des gros rouleurs, leur permettant de parcourir 900 kilomètres à vide sans avoir à mettre en pratique des compétences particulières en matière d’éco-conduite.

L’Octavia iV hybride rechargeable, en revanche, n’est peut-être pas aussi bavarde et cherche plutôt à établir des records de silence et de sobriété sur de courts trajets après avoir été rechargée sur une prise domestique. En deux mots ? Skoda, merci beaucoup. Continuer à élargir les énergies pour satisfaire tous les types de demandes et de profils d’utilisateurs

La concurrence

Si le prix demandé de 43 790 € pour cette Octavia RS peut sembler élevé, il s’agit d’une catégorie relativement sous-représentée. La Peugeot 508 diesel développe désormais 130 chevaux, la Renault Talisman Blue dCi 190 n’a jamais eu de transmission intégrale, et la Ford Mondeo Eco Blue 190 ne la propose plus. Quant à l’Opel Insignia Sports Tourer 4 x 4, elle ne dispose pas d’une aussi grande puissance (174 chevaux) et son prix de départ est plus élevé (49 150 euros).

La cousine Volkswagen Passat SW TDI 200 4Motion (54 610 € en R-Line) et les modèles de la gamme premium dépassent la barre des 50 000 €. Attendez-vous à payer entre 54 975 € et 57 150 € pour l’Audi A4 Avant 40 TDI Quattro S line, entre 57 150 € et 57 400 € pour la BMW 320d Touring xDrive M Sport, et même jusqu’à 57 400 € pour la nouvelle Mercedes C 220 d Break AMG Line sans transmission intégrale. N’est-il pas étonnant que l’Octavia soit pratiquement une aubaine ?