Direction l’Italie pour le pilote de formule 3 Sébastien Banchereau

Sébastien Banchereau, licencié chez Ocean Motorsport, a décidé de relancer sa carrière après 14 années passées dans le championnat de France de monoplace.

L’équipe Banchereau traversera les Alpes pour rejoindre l’Italie à la recherche de nouvelles sensations sur les circuits italiens, une suite logique et recherchée par Sébastien Banchereau, qui n’a plus rien à prouver mais qui est toujours avide du frisson de la victoire.

L’Houméen, 43 ans, a passé plus de trente ans de sa vie sur les sièges baquets des voitures de course. Et en premier lieu, celles du karting. “A 14 ans, j’étais pilote de karting semi-professionnel”, explique Sébastien Banchereau.

Durant cette période, il côtoiera des pilotes tels que Sébastien Bourdais et Jenson Button. Le Charentais-Maritime sortira toujours vainqueur de leurs batailles.

Formule 1 Renault

Puis vient l’ère de la monoplace en Formule Renault et, plus récemment, en Formule 3 avec sa Dallara F308.

Après 14 ans de compétition dans le championnat de France de monoplace, le licencié d’Ocean Motorsport a remporté le titre 7 fois, dont trois fois avec sa magnifique italienne.

Covid 19 et un problème mécanique

Avec le problème de santé, l’année 2020 est devenue de plus en plus compliquée. La suivante a été tout aussi bonne, mais sur le plan mécanique. “Sébastien a participé à 16 courses.” “Il a dû abandonner sept fois, dont six à cause de problèmes mécaniques”, raconte Michel Banchereau, le père du pilote et le concepteur hors pair de son bolide.

Sébastien a terminé quatrième du championnat cette année. Il m’évoque des images de courses plus périlleuses, avec une combinaison de formules Ford et d’autres monoplaces. “Les formules Ford sont significativement plus lentes. “C’est incroyablement risqué”, prévient Michel Banchereau.

Son fils prend pour exemple le circuit de Lédenon, dans le Gard.

Tous les virages sont dans l’obscurité. Vous ne pouvez pas voir ce qui se trouve derrière vous lorsque vous plongez. Il y a un différentiel de dix secondes par tour entre les deux types d’automobiles.

Cette circonstance frustre le père du pilote “J’ai proposé à la Fédération qu’ils effectuent des tours séparés. Elle n’était pas intéressée “…

Cherchez autre chose

L’Houméen n’a rien d’autre à prouver aujourd’hui. Il ne court pas pour la gloire, mais pour le plaisir et les sensations, tant que la sécurité n’est pas compromise. “On va voir autre chose et ailleurs, dit le capitaine, mais on ne va pas raccrocher le casque et les gants”.

Ailleurs, elle sera en Italie pour quelques courses sur des circuits historiques comme Imola et éventuellement Monza.

Il participera également à un tournoi beaucoup plus homogène entre l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche et la Hongrie.

L’équipe Banchereau admet qu’elle ne pourra pas voyager à travers l’Europe avec un budget limité. Cependant, il a le potentiel de créer une différence significative par rapport aux équipes professionnelles participantes, étant donné la dextérité du licencié SAO.

“Toutes les voitures qui ont été inscrites sont les mêmes. Il y a deux niveaux. Les fans qui courent avec des pneus Yokohama et les pilotes beaucoup plus expérimentés qui courent avec des pneus Pirreli. Pirreli sera à notre disposition. “Nous les prendrons sur place”, précise ce dernier.

Plusieurs courses en France

Aujourd’hui, l’équipe Banchereau est à pied d’œuvre pour préparer la nouvelle saison.

“Je suis en train de finaliser la remorque qui transportera la F3 de Sébastien, révèle son père.

Il sera également tracté par un tout nouveau véhicule qui sera divisé en une unité technique et une seconde dédiée à la sécurité du pilote et de son père lors de leurs déplacements.

A noter que l’Houméen participera également à quelques courses en France, non pas dans le but de remporter le championnat, mais plutôt pour rappeler à certains qui a été le maître des lieux pendant sept années consécutives.